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 Et pourtant...

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2 participants
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Hasard
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MessageSujet: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeVen 28 Aoû - 13:28

NOTA BENE: Il faut être le Hasard et beaucoup de hasard pour trouver cet endroit où Nul ne se tait, et où tout le monde parle. Si je vous racontais l'histoire de ma découverte vous en ririez, car rien de plus banal et idiot. Mais puisque je suis d'humeur à faire sourire je vous conterai donc mes fabuleuses aventures. La recette est simple: il suffit donc d'un moteur de recherche, pas n'importe lequel mais bel et bien Google, car il est le seul à ma connaissance à faire une liste de suggestions lorsque l'on tape des mots. A la recherche du mot "écrivain" je fis une malencontreuse faute de frappe et inscrivit la lettre L au lien du N en rigueur. Des mots intrigants et fascinant apparurent dans la liste de suggestion dont "Écrivaillons". C'est aussi simple que cela. La curiosité me transcendant plus que mes devoirs, je cliquais encore et encore jusqu'à atterrir ici. Un endroit comme je n'en avais jamais vu avant, je dois l'avouer. Je ne suis qu'un invité mais je me permets, insouciant, de poser ma prose éphémère si il le faut.



Et pourtant...



J'aurais aimer écrire un texte tout plein de beauté, comme on en voit souvent dans les livres, des textes poétiques et oniriques mais je ne le peux. Car la seule vue de mon hideux reflet me donne la nausée. Comment écrire du beau lorsque l'on est laid? C'est certainement possible, du moins je le souhaite à tout le monde, mais moi je n'y arrive pas.
Si j'étais acceptable pour cette société j'aurais tant de jolies choses à raconter. Je pourrais parler des femmes et de leurs voluptueuses courbes. Mais je ne peux.

Et pourtant... Je sens mes doigts couler le long de son corps, ces lignes ondulés et délicates qui se rejoignent au creux des reins. Je vois son visage doux et calmes, mais ses yeux pétillent. Sa peau est diaphane, ses lèvres sont telles des pétales de roses, douces et perlées de rosées, elles scintillent doucement dans cette nuit irréelle. Le matin, elle se réveille, son regard se pose sur le blanc plafond tandis que ses paupières ne cessent de battre, ses cheveux clairs et soyeux entourent son visage angélique.
Mais tout n'est que mot. Et je donnerai tout au monde pour serrer une femme dans mes bras... Mais je suis laid. Et les femmes dans les rues ne m'adressent aucun regard.
Avec insouciance je mesure la cruauté de ce monde, car "on est pas sérieux quand on a 17 ans".

Et pourtant... J'ai perdu mon insouciance. Il fallait bien que cela arrive un jour où l'autre. Je marchais lentement dans un jardin public lorsqu'elle est partie, elle avait préparé ses bagages depuis un certain temps et elle comptait me quitter dès mes 18 ans. Je rentrais chez moi las et triste de cette perte alors qu'une autre m'attendait. Assise sur une chaise dans notre humble cuisine, mon Origine mordillait le bout de son auriculaire nerveusement. Son visage était grave et sévère à la fois mais ses yeux étaient emplis d'une violente tristesse. Elle tenait son sac sur ses genoux et sursauta lorsque je poussa la porte. Voyant de nombreuses valises l'entourant j'en vint à la déduction qu'elle partait en voyage.

-Alors comme ça tu pars en voyage sans moi, dis-je enjoué.
-Non.
-Oh... Mais alors pourquoi tout ce bric-à-brac?
-Je pars...
-Eh bien c'est ce que je disais à l'instant! Où vas-tu? Pourquoi tu ne m'emmènes pas? répliquais-je naïvement.
-Mon enfant, je pars vraiment, et tu ne peux point venir.

Et elle s'éteignit. Il me fallut du temps pour comprendre que j'étais définitivement seul à présent et qu'elle ne reviendrait jamais. Toute la famille voulu me soutenir mais moi je restais silencieux dans mon costume noir.
Je m'enfermais dans mes émotions n'osant risquer une larme de peur de ne pouvoir m'arrêter. Je ne sortait dehors que pour embrasser le marbre blanc qui signait la mort de mon Insouciance.

Et pourtant...
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Malimelocaliptus

Malimelocaliptus


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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeVen 28 Aoû - 18:29

Oh ! Hé! Du bateau ! Quel hasard! Et quelle trouvaille pour nous !

Un avis de lecteur ... fautes de français, niveau des phrases des temps; construction un peu baclée surtout au début... et pourtant ! et pourtant ! C'est une pure merveille ce petit bout, un truc à gigotter nos souvenirs et à nous tordre le ventre le temps d'une seconde...

Mille bravo pour ce petit bout de texte, dans l'espoir de te lire plus avant, et peut-être même plus long et plus travaillé!

Une petite merveille ... sortie d'où ? tu nous fais le topo ? temps d'écriture grossomodo et cetera ?
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Hasard
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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeVen 28 Aoû - 19:53

C'est vrai que je n'ai pas eu trop le temps d'approfondir mon texte, j'aurai pourtant aimé, mais c'était ma pause déjeuner et je n'avais pas trop le temps. Et puis ne pouvant enregistrer ce texte j'ai voulu le poster tout de suite. Impulsivité quand tu nous tiens. Pour les fautes de français je suis confus, mille pardons. Je ne suis pas français d'origine c'est sans doute pour cela. J'ai toujours eu un problème avec la syntaxe française, déjà petit.
En tout cas merci beaucoup pour ce commentaire très constructif!
Le texte est assez autobiographique, bien que certaines choses ne soit pas l'exact vérité, car il est facile de parler de soi (selon moi). Je pense, par contre, avoir plus bâclé la seconde partie que la première, faute de temps. Mais c'est vrai que je préfère la 2nde partie.
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Wivi
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Wivi


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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeSam 29 Aoû - 10:52

Je trouve aussi que tu aurais pu approfondir la seconde partie. C'est la plus touchante, selon moi. Elle paraît inégale par rapport à la première. Tu détailles bien le début. Dommage que tu ne fasses de même pour la seconde partie. La fin tombe un peu trop vite. Et pourtant ... J'apprécie cette fin tombée si rapidement. C'est concis, rapide, ça tape dans le vif.

Au plaisir de te lire encore.
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Malimelocaliptus

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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeSam 29 Aoû - 11:34

rhoo! il faut pas s'excuser ! mille pardon ?! pour des fautes .. la blague ;D ça ne gène qu'à la lecture on s'en fiche sinon, c'est juste pour mettre les gens au courant...

C'est pour quand le prochain texte ? ;p
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Hasard
Invité




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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeDim 30 Aoû - 15:04

Et pourtant...



J'aurais tant aimé écrire un texte plein de beauté, comme on en voit souvent dans les livres, des textes poétiques et oniriques, mais je ne le peux. Car la seule vue de mon hideux reflet me donne la nausée. Comment écrire du beau lorsque l'on est laid? C'est certainement possible, du moins je le souhaite à tout le monde, mais moi je n'y arrive pas. Je ne suis pas désirable mais les désirs me rongent jusqu'à la moelle. Tout est superficiel est l'important est d'être lisse et qu'aucune rugosité ou cavité vienne ne troubler cet équilibre presque parfait en apparence. Les gens qui sont laids mais qui font de grandes choses ont bien de la chance, mais pour une simple larve, comme moi, la laideur est fatale. Si j'étais acceptable pour cette société j'aurais tant de jolies choses à raconter. Je pourrais parler des femmes et de leurs voluptueuses courbes. Mais je ne peux.

Et pourtant... Je sens mes doigts couler le long de son corps, tel des larmes sur les joues d'une enfant capricieuse.Toutes ces lignes ondulés et délicates qui se rejoignent au creux des reins et me rendent un peu fou, je l'avoue. Je vois son visage doux et calme, malgré cela ses yeux pétillent, son regard enfantin me rend nostalgique d'une époque lointaine et tranquille qui aujourd'hui ne restent plus qu'un souvenir flou. Sa peau est diaphane, tel une lune, sont visage rond est éblouissant. Ses lèvres sont comme des pétales de roses, douces et perlées de rosées, elles scintillent doucement dans cette nuit irréelle. Nuit que je ne cesse d'imaginer ajoutant des détails chaque jour. Le matin, elle se réveille, ses petits yeux éblouit par le soleil, ses paupières sont des papillons qui ne cessent de battre des ailes. L'odeur de ses cheveux m'enivre et me remplis d'un bonheur des plus interdit. Je plonge ma main dans sa chevelure dorée et soyeuse, j'ai l'impression que des gouttes de pluies coulent le long de mon bras.
Mais tout n'est que mot. Et je donnerai tout au monde pour serrer une femme dans mes bras... Mais je suis laid. Et les femmes dans les rues ne m'adressent aucun regard.
Avec insouciance je mesure la cruauté de ce monde, car "on est pas sérieux quand on a 17 ans".

Et pourtant... J'ai perdu mon insouciance. Il fallait bien que cela arrive un jour où l'autre. Je marchais lentement dans un jardin public, les bourgeon naissait à peine au bout des branches défeuillée par l'hiver. Les enfants couraient dans les sentiers sablés et de la poussière se soulevait dans leurs sillages. Les jeunes Mères étaient tranquillement assise en groupe à discuter. C'est, sans doute, à cet instant que je me suis rendu compte qu'elle était partie, à l'instant elle venais de s'évaporer dans l'air frais du matin. Elle avait préparé ses bagages depuis un certain temps sans même que je ne m'en soit aperçu et elle comptait me quitter dès mes 18 ans. Je rentrais chez moi las et triste de cette terrible perte alors qu'une autre m'attendait. Assise sur une chaise dans notre humble cuisine, mon Origine mordillait le bout de son auriculaire nerveusement. Son visage était grave et sévère à la fois mais ses yeux étaient emplis d'une violente tristesse. Des rides parcouraient le coins de ses yeux, son front et à la commissure de ses lèvres ses fossettes avaient laissé des traces indélébiles. C'est qu'elle souriait souvent, comme un enfant. Elle tenait son sac sur ses genoux et sursauta lorsque je poussa la porte. Elle me lança un regard distrait et puis tourna la tête distante. Voyant les nombreuses valises qui l'entouraient, j'en vint à la déduction qu'elle partait en voyage.

-Alors comme ça tu pars en voyage sans moi, dis-je enjoué.
-Non.
-Oh... Mais alors pourquoi tout ce bric-à-brac?
-Je pars...
-Eh bien c'est ce que je disais à l'instant! Où vas-tu? Pourquoi tu ne m'emmènes pas? répliquais-je naïvement.
-Mon enfant, je pars vraiment, et tu ne peux pas venir.

Et elle s'éteignit, la bougie avait épuisée le peu de cire qui lui restait pour m'apporter plus de lumière. La mèche noire gisait au fond du bougeoir ressemblant à la mue vide d'un reptile quelconque. Il me fallut du temps pour comprendre que j'étais définitivement dans le noir, seul et qu'elle ne reviendrait jamais. Toute la famille voulu me soutenir, ils me posaient une main sur l'épaule dans un geste chaleureux, mais la seule chose qui m'avait tenu chaud était son feu, je me souviens comme elle brûlait dans la nuit noir et faisait fuir tous les monstres qui me terrorisait quand j'étais enfant. Mais moi je restais silencieux dans mon costume sombre. C'est marrant de porter une cravate, je ne l'avais jamais fait auparavant. Et puis le costume m'a coûté une fortune, elle ne s'en serait pas souciée si j'étais venu en Tee-shirt et basket, c'est tellement morbide tous ses gens avec des yeux rouges, le teint pâle et des costumes noirs tel des cadavres avant l'heure.
Je m'enfermais désormais dans mes émotions n'osant risquer une larme de peur de ne pouvoir m'arrêter. Je ne sortait dehors que pour embrasser le marbre blanc qui signait la mort de mon Insouciance.

Et pourtant...



_________________________

Petites corrections, petits ajouts, mais j'ai peur que ça ne soit moins bien...
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Malimelocaliptus

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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeLun 14 Sep - 1:17

jferais une étude comparée dès que j'ai le temps ;p en attendant dis nous pourquoi les changements !
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Wivi
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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitimeSam 19 Sep - 10:30

J'aime bien aussi la deuxième version. Tu as bien développé les paragraphes. Ton texte paraît ainsi plus équilibré. Seulement, je trouve (mais ce n'est que mon avis, hein ?) que le tout dernier paragraphe, celui qui suit le dialogue, aurait pu être beaucoup plus court, être dans la lignée de cette dernière phrase : "Non, je pars et tu ne peux pas venir"
Si ça avait été moi qui avait écrit le texte, je ne me serait focalisée uniquement sur le marbre blanc de la pierre tombale et non pas sur les membres de la famille et son costume. J'aurais essayé de faire en sorte que ce dernier fasse écho avec ce qui a été dit plus haut : sur le désir d'aimer, sur la beauté et la laideur. Enfin un truc comme ça.
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MessageSujet: Re: Et pourtant...   Et pourtant... Icon_minitime

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