le cheval ne m'a pas choqué au contraire il annonce l'errance plutôt bien, j'ai pris ça comme un animal choisi parce qu'il est domestiqué civilisé (j'y ai vu une comparaison avec l'homme), et qui erre dans l'incivil sans bride...(le cheval étant pour moi, la métaphore du "votre monde") ça avait pas l'air hasardeux au contraire ;p par contre la première partie j'y ai rien compris... à part le dernier vers, où les dents se creusent pour conserver le sang. Vers d'ailleurs étrangement expressionniste, on sent le mouvement et la courbure de quelque chose qui matériellement est rigide. Assez étonnant cette sensualité que dégage le mouvement d'une canine se bombant en même temps que les lèvres viennent à la peau pour s'y planter.
le poème est très inégal... pour le comprendre ça serait bien de nous dire comment il est écrit, combien d'temps quel moyen, réutilisations de trucs ou flux direct ;p
par contre là, un bout de rêve pour mes souvenirs (dont je ne me souviens pas...oui se souvient-on vraiment?)
dans ma vie ou à l'asile
de mes longues manches
s'échappent mes pensées
pis que des hirondelles
ce "pis" est étonnant, on se demande si c'est un jeu entre le patois pis et l'oiseau pie. mais ca glutine à l'oreille et on continue avec ca collé ôÖ