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 de l'absurdité dans les bienveillantes.

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lulli
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lulli


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Date d'inscription : 23/07/2009

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MessageSujet: de l'absurdité dans les bienveillantes.   de l'absurdité dans les bienveillantes. Icon_minitimeLun 31 Aoû - 21:29

Resituons l’action de ce pavé (à jeter à la mare après l’avoir lut). Le héro de ce livre est un nazi intelligent mais pas très doué qui – par les joies de l’apprentissage – va parvenir à grimper dans la hiérarchie malgré quelques débouars (a Stalingrad notamment). Je fais le choix de ne pas entrée plus avant dans les détails pour une raisons assez simple : ça n’a pas d’intérêt majeur dans ma démonstration de l’absurdité d’un tel livre, l’histoire étant basé sur l’Histoire et puis parce qu’il est bon de l’avoir lus par soit même si l'on veut des détails sur la progression de ce personnage.

Il faut bien comprendre que ce livre linéaire, classique au possible dans sa construction (on débute par le début avec un personnage plutôt médiocre mais déjà attachant pour finir par un personnage qui est parvenus à des sommets qui le rendent encore plus médiocre et nettement moins attachant). Ce livre n’a rien pour être absurde, et pourtant… il l’est dans son essence même.

Qui dit essence dis explosif et en parlant de seconde guerre mondial on voit des liens fort facile à tissé. Passons et entrons dans le vif de ma réflexion…

Ce livre est basé sur deux thèses… qui le rende totalement non-recommendable à la lecture non avertis. Pour faire simple, le livre s’articule entre deux pôles distinct qui se succèdent plus où moins régulièrement tout au long de son dérouler.
Il y a un univers historique, basé sur des faits réel de guerre, où notre personnage principale tente de gravir les échelons de la haute hiérarchie Allemande (et de ces talonnettes). Cette partie là est merveilleusement bien agencer et construite, sur documenté. Notre héro est humain, il a des désirs inavouable (homosexuel) et des peurs bleue (qui le font avoir la chiasse en plein champ de bataille). Il est on ne peu plus humain, avec ces défaut mais je suis bien incapable de dire que c’est un monstre à cette lecture, il joue d’un système qu’on lui à proposer, avec attention et dégoût pour l’exer, il n’est pas franchement anti-sémite (il pense qu’il faut les exterminer – les faibles, juifs et autres - mais qu’ils ne sont pas si inhumain que ça et ne supporte pas l’idée de les gazés). Il comprend – grâce au second personnage du récit qui est un « salaud » au sens cliché du terme – que pour monter en grade et ne plus faire d’Action* il faut avoir de l’ambition, être se que l’on veut qu’il soit, devancer, dans ces rapports, l’envie de ces supérieur d’entendre leur propres gloire. Bref, notre homme comprend qu’il ne doit plus être intègre et juste (il s’offusque des pertes en camp de travaille demandant plus de nourriture afin de rendre la main d’œuvre plus rentable par exemple) mais calculateur (en flattant la hiérarchie et en leur écrivant uniquement ce qu’ils veulent entendre : que tout va bien dans le meilleur des Rich).
Sur cette histoire là, je n’ai rien à redire, c’est instructif et ça se lit bien, ce personnage est complexe et de ce fait aimable tout en étant nazi (pari plaisant, on ne peu plus). Oui, ça pourrai être notre voisin de palier en sommes, on n’aimerai pas ces idées mais on pourrai comprendre qu’il ce soit laissé embarquer, trouille au ventre dans l’aventure (et puis, qui c’est se que nous aurions fait).

Or… Or il y a le reste (qui doit être un bon quart de ce foutu livre quand même), le reste qui démontre l’exacte inverse de ce qui me plaisait comme thèse, comme postulat de départ ! Le reste c’est sa vie privé (avec sa sœur jumelle il y a l’inceste, avec ces parents on ne sais trop mais sa s’approche du meurtre), et là on ne comprend plus… POURQUOI fallait-il déshumanisé ce nazi ? pourquoi, alors qu’il en fait un être pensant et doutant, il nous en donne une images de dément schizophrène et psychotique ? pourquoi en fait il un être haïssable ?

Voilà. Un livre où le nazi n’aurait pas était un monstre mais un humain du début à la fin m’aurait plus ! Enfin on réhabilite la vérité qui est en nous : potentiellement tous des nazis. Tous des humains pouvant allez jusque dans l’horreur entraîner par un système qui nous dépasse… le Rwanda nous le rappelle encore et toujours ! Ce partie prix fou que la critique trouvait monstrueux m’avait séduite ! Mais l’auteur n’a pas pus se retenir, il n’a pas sus osé affronter la haine de tout une partie du monde… Alors il en fit un fou, un type à lier le repoussant en dehors de l’humanité bien pensante…
Effectivement, si pour être nazi il fallait être fou, alors ça nous rassure nous autres qui n’avons pas pus savoir si nous serrions entrée en résistance ou pas. Ça nous rassure parce que nous ne sommes pas fou, nous ne le sommes pas et donc nous ne pouvions pas être nazi, être collabos, être du coté du mal. Non, bien sur que non, et nous sommes rassurés. Et cela est écœurant.

Car l’humain n’est jamais un monstre, il n’est qu’humain.
Car j'avais cru un instant, dans les critiques acerbes qui naquire de ce livre qui n'en valait pas tant d'encre, que J. little l'avait compris et s'en était fait le porte parole.




----

*Action : façon d'exterminer des villages entier, en générale par les armes à feu après avoir fait creuser des trancher aux condamnés. Ils y en eu bien plus qu'il n'est imaginable, on ne parle bien souvent que des camps et du gaz, mais le gaz à commencer à être utiliser lors d'action dans de petit camion fort peu pratique nous apprend l'auteur par l'intermédiaire de ce personnage.
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Wivi
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MessageSujet: Re: de l'absurdité dans les bienveillantes.   de l'absurdité dans les bienveillantes. Icon_minitimeMar 22 Sep - 14:16

J'avais longtemps hésité à le lire ce livre. On ne m'avait dit que du bien de ce livre. Sûrement est-ce le cas. Mais à ce que je vois, l'idée se termine en queue de poisson. Dommage. Peut-être qu'un jour je le lirai attentivement. Mais là, maintenant, je n'ai vraiment pas envie. C'est un gros livre tout de même !
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MessageSujet: Re: de l'absurdité dans les bienveillantes.   de l'absurdité dans les bienveillantes. Icon_minitimeDim 4 Oct - 0:32

gros ? j'adore les gros grand livre joufflus.
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MessageSujet: Re: de l'absurdité dans les bienveillantes.   de l'absurdité dans les bienveillantes. Icon_minitimeDim 4 Oct - 17:11

En général moi aussi ^^
Mais je n'aime pas les gros livres qui ont beaucoup de pages superflues.
Je ne sais pas si ce livre en a, de pages superflues.
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lulli
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MessageSujet: Re: de l'absurdité dans les bienveillantes.   de l'absurdité dans les bienveillantes. Icon_minitimeDim 4 Oct - 17:45

pas franchement, c'est juste qu'il est pas forcément nécessaire de le lire, quoique, je l'es lus, bien sur.
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MessageSujet: Re: de l'absurdité dans les bienveillantes.   de l'absurdité dans les bienveillantes. Icon_minitime

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