-sans titre et sans dire-

Pourrir, tendrement dans les draps d'un temps.


Le vendeur de livre vieux habite un rez-de-rue encombrer et parle de ces lectures comme il parle de politique, le vendeur de livre pas cher, travail sur l'édition d'un livre, d'un livre oui mais sur quoi déjà ?


Il y a des secondes longues d'attente, l'écœurement de l'affolement.


Il parle des classiques comme ils parlent de la grêle, l'homme à des cheveux blanc et se souvient des amours dans Zola, Zola un livre peu connus, donc le nom ne met pas rester plus d'une seconde entre ces lèvres...


Perte d'abime, je ne vois plus, je n'entend que le refrain.


Les livres s'amoncelle et s'entortille, partout, sur tout mes murs, sur tout mes angles de vie, sur tout mes délires, les livres vivant me hantent et me mange, me digère, m'étudie comme s'il lissait les lignes que ma main ne sais plus tracer sur la feuille humide.


L'écho ne résonne plus dans l'église, plus de pas perdus.


Bouffer du regard, la bibliothèque ce meut et s'oublie, déchirure de temps, le soleil à bruler les image, à bruler mes rétines, aveugles de trop désirer, je lit à contre jour des contres-mots, tout contre, si contre...

Intéressant.
J'aime beaucoup les derniers mots, avec la répétition du mot 'contre'. Ca donne comme un phénomène d'écho dans cette immense bibliothèque qui ressemble à tout.

ouh agréable à lire cette multiplication de sens et d'images imbriqués - comme s'il lissait les lignes que ma main ne sais plus tracer sur la feuille humide -
ou encore le rez-de-rue agréable à imaginer

c'est a deux pas de chez moi... venez, venez...

Un jour ... Un jour, peut-être

moi, le week end qui vient, ch'uis chaud. Un atelier d'écriture ça vous tente?

t'es chaud ? j'espère que tu brule pas !

vendredi soir je suis dispo...

oula non raté...on reprend cette semaine la tentative? Lundi soir je brule léger, sinon on verra ;p

C'est cool ça un atelier d'écriture. Faudrait que je propose cela à mes amies un de ces jours.